« C’est dans les interfaces entre forêt et zones urbaines que se situe l’enjeu majeur pour la prévention des incendies »
L’été dernier, 36 000 hectares du massif forestier landais ont brûlé. Les conséquences de cette saison hors norme interrogent les acteurs de l’aménagement du territoire et de la prévention du risque incendie.
Le service Aménagement et Risques de la direction départementale des territoires et de la mer des Landes fait partie des nombreux acteurs mobilisés sur ce sujet.
Julie Lacanal et Gilles Drouet, respectivement cheffe de service et adjoint, nous éclairent sur la mobilisation des outils de l’aménagement et de l’urbanisme au service de la prévention du risque incendie.
Quels sont les outils d’aménagement du territoire disponibles en matière de prévention des incendies ?
Gilles Drouet : Il faut tout d’abord noter que le massif landais comporte, du fait de sa nature, un risque incendie élevé. Composé essentiellement de résineux sur une surface d’un million d’hectares, il représente même le premier massif en nombre de départs de feux. Jusqu’à cet été, 1 000 à 1 500 étaient dénombrés chaque année, pour environ 2 000 à 3 000 hectares brûlés.
On le sait, 90 % des départs de feu de forêt sont d’origine humaine. La plupart ont lieu dans les secteurs de contact…
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